Première conférence internationale de RESUP
1. Présentation du RESUP
Le RESUP est un réseau de laboratoires de recherche créé en octobre 2001 avec le soutien du Ministère de la recherche. Il a pour but de fédérer et de susciter la recherche en sociologie, sciences politiques, sciences de l’éducation et économie dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La direction du réseau est assurée par Georges Felouzis (professeur à l’université de Bordeaux 2, LAPSAC) avec un conseil scientifique composé de Thierry Chevaillier (professeur à l’université de Dijon, IREDU-CNRS), Marie-Françoise Fave-Bonnet (professeure à l’Université de Paris X Nanterre, CREF), Daniel Filâtre (professeur à l’Université de Toulouse le Mirail, CERTOP-CNRS) et Christine Musselin (directrice de recherche au CSOCNRS).
Depuis l’organisation du colloque de Bordeaux « L’enseignement supérieur en questions » des 16 et 17 mai 2002 (Université de Bordeaux II, LAPSAC), le RESUP est à l’initiative des journées d’études du 7 mars 2002 à l’Université Paris X Nanterre (CREF) sur les enseignantschercheurs, de la journée « jeunes chercheurs » du 19 septembre 2003 à Dijon (Université de Bourgogne, IREDU), des journées d’études des 3 et 4 juin 2004 sur « les figures territoriales de l’Université » (Toulouse Le Mirail, CERTOP - CIRUS/CERS)de la journée d’études du 4 février 2005 à l’Université Paris X Nanterre (CREF) sur l’offre de formation, de la journée d’études « Recherche universitaire et entreprises » à Sciences Po Paris, de la journée « jeunes chercheurs » du 16 septembre 2005 à Dijon (Université de Bourgogne, IREDU). Le prochain colloque « Regards croisés sur la question étudiante » aura lieu les 8 et 9 juin 2006 à Bordeaux..
D’autres informations (actes, annuaire des chercheurs, actualités, etc.) sont disponibles sur le site du RESUP : http://www.resup.u-bordeaux2.fr/
2. Appel à communication Le monde universitaire a toujours été traversé par des compétitions et de la concurrence, mais ces phénomènes sont aujourd’hui plus accentués, mais aussi plus visibles et plus sensibles. Cela est lié notamment à la raréfaction des financements publics étatiques, à la stagnation, voire à la décroissance, des publics étudiants traditionnels, ou au nombre élevé de candidats à
une carrière scientifique qui ne trouvent pas les emplois auxquels ils aspiraient.
Mais plus que la course aux moyens, c’est aussi la transformation des dispositifs d’allocation et de gestion des ressources qui participe de cette dynamique. Le recours crois sant à des mécanismes incitatifs, à l’évaluation des résultats obtenus plutôt qu’à celle des objectifs et des projets, à l’exigence de rendre des comptes, à la fixation et au respect d’échéances imposées par des acteurs extérieurs à la communauté universitaire, au suivi analytique des recettes et des dépenses, etc. modifie le contenu de l’activité des universitaires et des chercheurs comme la nature des contraintes qui pèsent sur eux : autrefois essentiellement réglementaires et bureaucratiques, elles sont aujourd’hui plus comptables et économiques. Ces deux premiers facteurs ne sont sans doute pas sans lien avec la requalification (certes
controversée) à laquelle sont soumis les « produits » de l’enseignement supérieur et de la recherche. Alors qu’ils étaient jusqu’à très récemment regardés essentiellement comme des biens publics, cette caractérisation est actuellement remise en cause. Certains considèrent – en particulier du côté des économistes, mais ces arguments se retrouvent également dans les politiques publiques de certains pays – que les avantages apportés par l'enseignement supérieur à la collectivité sont faibles par rapport à ceux qu'il procure aux individus qui en bénéficient, ce qui justifie alors selon les tenants de ces thèses, l’abandon de la gratuité de
l’enseignement supérieur et de la prise en charge intégrale de ses coûts par les autorités publiques. L’importance accordée aux liens entre recherche et innovation comme moteurs de la croissance économique conduit par ailleurs à protéger l’accès à la connaissance par des droits de propriété intellectuelle (licence, brevets, etc.) qui génèrent des revenus à ceux qui en sont à l’origine (ou à leur institution) et qui encouragent leur exploitation industrielle en limitant leur accessibilité. Bref, enseignements et résultats scientifiques sont plus souvent que par le passé considérés comme des biens privés auxquels peut être attribuée une valeur
marchande.
Enfin, les espaces de référence pertinents des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche se sont étendus et multipliés. Alors que le 19ème et une bonne partie du 20ème siècle ont abouti à la constitution de systèmes nationaux ayant chacun des caractéristiques propres, le passage au 21ème siècle est marqué dans de nombreux pays, et notamment ceux qui avaient une forte tradition universitaire nationale, par la prise de conscience d’une certaine inadéquation du territoire national comme espace de référence et de pilotage de ce secteur. Derrière cela se profilent non seulement une intensification des échanges entre chercheurs/universitaires de différents pays, échanges qui ont une longue antériorité, mais aussi une modification de leur espace privilégié de coopération (les collègues partenaires des
projets de recherche ne sont plus seulement ceux du territoire national, mais aussi, voire surtout, ceux des pays voisins), une reconfiguration de leur espace « naturel » de recrutement des étudiants (pour l’étendre par exemple à l’ensemble des pays signataires du processus de Bologne, ou bien, au contraire, pour le recentrer sur le territoire et les besoins locaux), une évolution de l’espace de diffusion de leurs travaux scientifiques vers des langues et des revues étrangères, une extension de l’espace de référence pour le déroulement des carrières (pour qu’il ne soit plus seulement celui de l’établissement où l’on a fait sa thèse, mais dépasse les
frontières)… Il n’y a donc pas substitution d’un territoire pertinent à un autre, mais plutôt multiplication pour l’ensemble des universitaires/chercheurs (et pas seulement pour une petite élite) des espaces pertinents qui peuvent ainsi être locaux, régionaux, nationaux, européen ou supranationaux. Les lieux où se déroulent les mises en concurrence, le volume et la nature des ressources disponibles, les caractéristiques des dispositifs d’allocation et de gestion de ces dernières, la
requalification de l’enseignement supérieur et de la recherche, sont autant de facteurs révélateurs de la transformation de la forme et du contenu de la compétition au sein et entre les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche : d’essentiellement scientifique et liée en priorité à des formes de reconnaissance symbolique et réputationnelle, elle devient également marchande et de plus en plus indissociable de processus de valorisation, y compris monétaire. Ces différentes évolutions, qui touchent inégalement les systèmes universitaires et certains
secteurs au sein de ceux-ci, justifient par conséquent de s’interroger sur « Les universités et leurs marchés » et cette thématique sera au coeur de la conférence internationale qu’organise le RESUP pour célébrer son cinquième anniversaire, à Sciences Po les 1er, 2 et 3 février 2007.
A cette occasion, il s’agira aussi bien de rendre compte des transformations qui se sont produites ou qui sont en cours, que d’analyser leurs conséquences effectives. Pour cette raison, des communications portant sur plusieurs pays ou bien comparant les évolutions à l’oeuvre dans les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche avec celles qui se produisent dans d’autres secteurs seront particulièrement bienvenues. Nous donnerons donc la priorité aux textes qui proposent des analyses plutôt que des jugements, qui s’appuient sur des faits étayés empiriquement plutôt que sur des anticipations ou des prises de position.
Plus précisément, des contributions sont sollicitées sur les quatre thématiques qui suivent.
1. Le marché des ressources, ou la transformation des modes de financement de la recherche et de l’enseignement universitaires Le financement de la recherche et de l’enseignement universitaires a connu deux grandes évolutions dans la plupart des pays développés : d’une part une diversification des sources de financements et d’autre part une transformation des modalités d’allocation et de gestion.
Concernant la diversification des sources de financement, les questions suivantes pourront être abordées : comment les autorités publiques ont-elles mené cette politique dans ce sens ? Avec quel degré de réussite selon les pays et le type d’actions publiques qui a été ms en oeuvre ? Quelle a été l’incidence au niveau de la composition des budgets des établissements ou des équipes de recherche ? La diversification a-t-elle modifié le rapport entre financements publics et privés ? Quels sont les mécanismes qui permettent de monter un projet de recherche dans cette nouvelle configuration et ont-ils été amenés à évoluer avec la multiplication des
sources de financement ?
Les nouvelles modalités d’allocation et de gestion des ressources prennent diverses formes. Plusieurs pays (notamment la France et la Suisse) ont introduit des procédures contractuelles entre les établissements et leurs différents partenaires. D’autres ont accordé une plus grande maîtrise de la gestion de leurs ressources/dépenses aux universités en globalisant les budgets. Dans de nombreux cas, l’attribution de tout ou partie des financements se fait en fonction des
résultats : primes aux doctorats soutenus aux Pays-Bas, crédits de recherche en fonction des performances scientifiques établies par le Research Assessment Exercise en Grande Bretagne, etc. Enfin, on observe aussi une dévolution des budgets soumise à conditions, entre les financeurs publics et les établissements, mais aussi au sein des établissements : le budget de fonctionnement des unités n’est ainsi abondé que si elle s’engage à assurer certains enseignements ou certaines activités de service, etc. En France, la récente réforme des procédures budgétaires de l'État, emprunte à plusieurs de ces mécanismes et devrait à terme entraîner des modifications assez importantes dans la gestion des établissements publics et dans l’établissement de leurs budgets.
L’enseignement supérieur et la recherche constituent par conséquent des terrains de recherche privilégiés pour analyser ces instruments et dispositifs. On peut notamment étudier comment ils ont été conçus et ce qui a motivé leur introduction mais aussi s’interroger sur leurs effets attendus et inattendus et sur la manière dont ils reconfigurent ou non les stratégies et comportements des acteurs. Ce pilotage par les outils de management n’étant par ailleurs pas propres à l’enseignement supérieur et à la recherche, une comparaison de leurs effets sur
différents secteurs apporterait un éclairage stimulant.
2. Le marché des universitaires : d’un marché de professionnels à un marché de
« travailleurs » universitaires ? Cette deuxième thématique est consacrée aux transformations qui affectent les marchés du travail universitaire, les relations d’emploi et l’organisation du travail scientifique ou pédagogique, et à leurs conséquences.
Pour ce qui concerne l’activité des universitaires, les évolutions récentes ont souvent modifié leur environnement de travail. On peut par conséquent se demander quels effets cela a eu sur le contenu de leurs activités, la conception qu’ils en ont, leurs identités professionnelles etc. Par exemple, gardent-ils la maîtrise de leur agenda de travail et restent-ils maîtres de la répartition de leur temps de travail entre les différentes activités ? Quelles incidences quantitatives et qualitatives ont l’accentuation du contrôle de leurs tâches et l’intensification
de l’évaluation de leur performance d’enseignement ou de recherche sur leur production ? Comment vivent-ils le renforcement de l’autonomie des établissements et la « hiérarchisation » des relations avec les responsables universitaires élus ? Dans ce contexte, comment évolue le lien entre enseignement et recherche ?
Une deuxième entrée sur ces questions est offerte par les établissements eux-mêmes et
consiste à s’intéresser à la manière dont ils investissent un domaine souvent nouveau pour eux : la gestion des postes et des personnes. Quelle incidence cela a-t-il sur les décisions de redistributions internes de postes ? Sur le profilage des postes et le recrutement des futurs collègues ? Sur la nature de la relation qui lie les universitaires à leur établissement ? Sur la représentation qu’ont les enseignants-chercheurs de leur travail ? Cela conduit-il à des rapprochements ou à des convergences entre des situations nationales ? Enfin, on pourra s’interroger sur les marchés du travail universitaire d’un double point de vue.
D’une part, celui de leur diversification et de la remise en cause d’un déroulement de carrière unique et « linéaire » au profit de cheminements plus variés et plus nomades. D’autre part, celui de leur rôle comme instrument de différenciation au sein de la profession universitaire. Observe-t-on une évolution des critères qui sont mobilisés lors des décisions de recrutement ou de promotions ? Devient-il plus fréquent de considérer que l’excellence scientifique ne peut être uniquement rémunérée en reconnaissance et en prestige mais qu’elle doit s’accompagner de revenus et autres gratifications qui la reflètent et qui distinguent les
« meilleurs » ? Dans quelle mesure les marchés du travail universitaires sont-ils les opérateurs de cette valorisation de l’activité universitaire ? D’une manière plus générale, c’est la singularité des activités universitaires et scientifiques
qui est à questionner et notamment la réduction de la distance entre elles et les autres activités salariées à l’heure où celles-ci connaissent également de profondes mutations.
3. Le marché des étudiants : des héritiers aux clients ? La transformation des publics étudiants est largement documentée et constitue l’une des composantes cruciales que doivent intégrer les établissements. Mais il en est d’autres qu’il est
moins fréquent de traiter et que cette thématique devrait permettre d’aborder.
La première concerne la transformation de la place reconnue aux étudiants dans les
établissements d’enseignement supérieur. De simples usagers, les mouvements contestataires des années 60 leur ont souvent permis (avec le succès mitigé que l’on connaît) de participer au fonctionnement de leurs institutions. Quitte à amplifier le phénomène, une autre étape semble se dessiner et les étudiants tendent de plus en plus à devenir des clients que l’on cherche à attirer, à satisfaire, mais aussi parfois à faire payer. Dans cette perspective, l’acquisition de connaissances, n’est plus le seul « produit » qui est délivré : ils doivent aussi pouvoir trouver un emploi, répondre aux besoins du marché du travail, et être traités de manière plus individualisée. Quelles sont les conséquences de ces tendances, qui existent à
des degrés très divers d’un pays à un autre et parfois d’un secteur à un autre dans un même pays ? Comment cela affecte-t-il la relation entre étudiants et enseignants ? Dans quelle mesure la constitution de l’offre de formation est-elle affectée et comment ? La seconde porte sur la tendance croissante à l’introduction de droits de scolarité et à l’augmentation de leur montant. Parmi les nombreux arguments développés en faveur de cette évolution, on trouve celui de l’inefficacité de la gratuité ou de la quasi-gratuité à démocratiser l’accès aux formations les plus prestigieuses, comme le démontre avec force la composition sociale des grandes écoles publiques françaises. Mais que sait-on des effets des droits d’inscription sur l’accès à l’enseignement supérieur ? Les mesures privilégiées (bourses au
mérite ou sur critères sociaux, emprunts à taux préférentiels etc.) en faveur des populations défavorisées ont elles un impact sur la composition sociale des étudiants, sur le choix des cursus suivis ? Y a-t-il des effets de seuil à partir desquels des effets pervers sont observables ?
4. Les universités, acteurs du marché : entre benchmarking, rating et ranking…
L’une des conséquences de l’intensification de la compétition et la pression aux résultats plus forte qui s’exercent sur l’enseignement supérieur et la recherche d’un côté, et de la multiplication et de l’extension des espaces de référence de l’autre, est la production de données visant à évaluer les résultats mais aussi à les comparer entre eux. Différents acteurs ont acquis une visibilité nouvelle à cette occasion.
D’une part, les organismes supranationaux (et notamment l’OCDE ou l’Unesco) qui ont
retenu un certain nombre d’indicateurs et développé des catégories permettant la comparaison et qui produisent des données sur un grand nombre de pays. Celles-ci permettent de situer chacun d’entre eux par rapport aux autres sur un certain nombre de dimensions mais encouragent aussi ces derniers à pratiquer du benchmarking, c’est-à-dire à repérer, échanger et introduire les meilleures pratiques.
D’autre part, des agences privées (EQUIS ou l’AACSB par exemple) ou publiques (le QAA
en Grande Bretagne) ont vu le jour ou bien ont renforcé leurs activités et conduisent des processus d’évaluation disciplinaire ou institutionnelle qui visent à assurer le respect d’un minimum de qualité (minimum qui peut par ailleurs être élevé et difficile à atteindre). Il s’agit alors plus de délivrer des « labels » que de classer. D’autres encore (comme la future agence d’évaluation française, le CNE, le RAE en Grande Bretagne…) sont responsables de la réalisation d’évaluations des résultats individuels ou institutionnels qui permettent d’appuyer ou de légitimer les décisions prises par les autorités publiques (ou les financeurs privés quand les résultats de ces évaluations sont rendus publics) en matière d’attribution de ressources ou de gestion des carrières.
Enfin, on a vu se multiplier les producteurs de classements, au niveau national ou sur un secteur particulier, et plus récemment, au niveau international (avec le fameux classement de Shanghai). La sophistication des méthodes utilisées varie beaucoup d’un classement à l’autre ainsi que les méthodes elles-mêmes, mais ces outils sont généralement destinés au grand public (mais ne sont pas mobilisés que par lui) afin de lui permettre de s’y retrouver sur le grand marché de l’offre d’enseignement et de recherche.
La multiplication des outils, des méthodes et des indicateurs pose par conséquent la question de leur élaboration (comment sont-ils choisis, développés et introduits, comment deviennentils légitimes ou non, quels objectifs servent-ils, qui sont les acteurs qui les imposent et ceux qui les critiquent…). Mais elle pose également celle de leur utilisation (qui s’empare de ces données, classements, etc. et à quelles fins ?) et donc de leurs effets. Ces derniers doivent être envisagés à plusieurs niveaux.
Tout d’abord on peut se demander si ces pratiques ont des effets de normalisation et si elles tendent à standardiser les pratiques des établissements ou les orientations prises par les autorités publiques, en imposant et en généralisant des cadres cognitifs et normatifs dominants, et/ou en sanctionnant les comportements ou choix déviants. Quels effets ont-elles sur le degré de diversité ? Favorisent-elles une uniformisation de l’offre ?
Ensuite, il faut s’interroger sur la manière dont les établissements réagissent face à ces évolutions, mais aussi dans quelle mesure ils y participent, voire jouent avec ces nouvelles règles du jeu. Enfin, se pose la question de l’articulation entre, d’un côté, les normes, principes, règles qui tendent ainsi à se diffuser et à s’imposer au-delà de toutes frontières et qui poussent les institutions à développer des stratégies individuelles de positionnement sur différents espaces, et de l’autre, les normes, principes, règles que les autorités publiques locales, nationales ou supranationales (et notamment européennes) cherchent à développer pour instaurer un pilotage plus collectif, plus coordonné sur chacun de ces niveaux.
3. Déroulement de la conférence
Cette conférence internationale se déroulera sur trois journées (début le 1er février à 14 heures et clôture le samedi 3 à midi) et comprendra des séances plénières et des ateliers. Les communications peuvent être présentées et écrites en français ou en anglais, mais aucune traduction d’une langue vers une autre ne sera assurée. Les frais d’hôtel des intervenants seront couverts. Le remboursement des frais de déplacement sera envisagé en fonction des ressources dont nous disposerons pour organiser cette manifestation.
4. Soumission de propositions de communication
Date limite de soumission
Les propositions de communication devront être envoyées pour le 26 juin 2006 au plus tard. Il est impératif d’utiliser le formulaire proposé à la fin de cet appel. Elles peuvent être rédigées en anglais ou en français. Elles devront être adressées par courrier postal ou électronique à Christine Musselin Centre de Sociologie des
Organisations (Sciences Po et CNRS) 19 rue Amélie
75007 Paris
France
c.musselin@cso.cnrs.fr
Modalités et critères de sélection des propositions
Leur examen sera confié au comité scientifique du RESUP qui fera connaître ses décisions aux auteurs pour le 15 juillet 2006. Les critères que le comité prendra en compte pour émettre ses avis seront les suivants :
1/ congruence entre la contribution proposée et les thèmes de la conférence
2/ originalité et consistance du matériau empirique mobilisé : les matériaux de seconde main, les données empiriques recueillies sur un projet développé par l’institution dont dépend le contributeur et les enquêtes trop restreintes, donneront lieu à des avis négatifs.
3/ la pertinence du cadre analytique retenu pour traiter de la problématique annoncée.
Un intérêt particulier sera en outre porté aux propositions traitant de comparaisons
internationales ou de comparaison entre secteurs.
Remise des textes et diffusion de ceux-ci avant la conférence
Les participants retenus devront adresser leur contribution écrite pour le 15 novembre 2006. L’ensemble des textes sera mis en ligne avant la conférence sur un site accessible aux seuls intervenants, afin qu’ils aient la possibilité de prendre connaissance des travaux des uns et des autres. Les textes seront accessibles à tous les publics intéressés sur le site du RESUP, après la tenue de la conférence.
Publication
Comme pour les précédents colloques du RESUP, différentes formes de diffusion seront
envisagées. Une publication des actes du colloque, reprenant l’intégralité des textes proposés tels qu’ils auront été transmis par les auteurs avant la conférence, pourra être réalisée sous forme de polycopié ou de CD-Rom. Sous réserve d’intéresser un éditeur ou une revue, le comité scientifique du RESUP organisera une évaluation scientifique de toutes les contributions et décidera de la publication, après d’éventuelles révisions, de tout ou partie d’entre elles dans un ouvrage collectif.
Proposition de communication
Les résumés de communication n’excéderont pas deux pages. Ils peuvent être rédigés en
anglais ou en français. Vous devez adresser cette proposition de communication pour le 26 juin au plus tard par courrier électronique (en format word ou rtf, Times New Roman 12 pt, simple interligne) à c.musselin@cso.cnrs.fr ou par courrier postal à Christine Musselin, CSO, 19 rue Amélie 75007 Paris, France, le cachet de la poste faisant foi.
Nom :
Prénom :
Situation professionelle :
Institution de rattachement :
Adresse électronique
Adresse postale à laquelle faire parvenir les correspondances :
Titre de la communication
Thématique à laquelle la communication se rattache :
Le marché des ressources
Le marché des universitaires
Le marché des étudiants
Le marché des institutions
Résumé (au plus deux pages)
Celui-ci devra exposer la question traitée, préciser le travail de recherche empirique réalisé (méthodologie employée, enquêtes menées etc.), annoncer les résultats obtenus (si l’étude est terminée) et expliciter la perspective théorique retenue ou la littérature mobilisée.
http://www.resup.u-bordeaux2.fr/lesctualites/conferenceinternationale/confnternational.pdf