Call for articles: Transitions, ed. by l'Institut de Sociologie, Université Libre de Bruxelles and l'Institut Européen, Université de Genève
Twenty years after the fall of the communist regimes in Central and Eastern Europe, the transitions of these countries to democracy and market economy have been finally achieved. Central and Eastern Europe has become a stable region, as it overcame the risk of turbulence it went through in the 90s. But, as we move to the East, the situation is completely different. In the years 2000, the transitions moved East of
Eastern Europe, where they are still going on, although with contested chances to lead to consolidated democracies.
Ukraine, Moldova, Georgia, Azerbaijan, Russia itself, are but a few of the countries which have recently focused the attention of researchers as they raise a wide range of domestic and international challenges.
The reason for the interest of political scientists towards this region is mainly the complexity of the stakes that circumscribe it. Geopolitical stakes, first, as the Black Sea is a hub of connections between East and West, but also between Russia and the Middle East. Security stakes, in the wide sense of the word, encompassing
migration, trafficking, or pollution. Energy stakes, at a time when access to oil and gas supplies from Russia and Central Asia is one of the top priorities on the EU agenda, and as Georgia is the key to the route linking Central Asia to Turkey, while Ukraine is the key to the northern route. This is why the Black Sea region is interesting at the same time for Russia (through its 'near abroad' policy), for the EU (through its Neighborhood Policy and, more recently, the Eastern Partnership), and for the US (through the 'Greater Middle East' policy).
Meanwhile, the projects of regional cooperation initiatives are multiplying at an accelerated pace, with several states trying to play as leaders of these initiatives. Turkey and Russia are the two main actors sharing a condominium in the region, but other attempts at gaining more international weight by playing the regional card can be identified, such as in the case of Ukraine and even Romania. All these international stakes have a visible impact on the political regimes of the countries in the region, which are moreover suffering from endemic problems such as political instability, bad governance, networks of organized crime or state failure.
The Institut de Sociologie of the Université Libre de Bruxelles and the Institut Européen of the Université de Genève invite scholars to submit paper proposals for the next issue of the Transitions journal, on the general topic of the democratic transitions in the Black Sea countries. More specifically, the articles should address one of the following issues:
1.Is the Black Sea a 'region'? Which are the common interests shared by the former USSR states, the three EU member states neighboring the Black Sea – Bulgaria, Greece and Romania, and a NATO country Turkey? Are the fault-lines dividing them more pervasive than the cooperation incentives?
2.Which are the factors that influence democratic transitions in the former Soviet countries at the Black Sea? Which is the relationship between energy issues, geopolitics, Western or Russian conditionality, and democratization?
3.Which role for the EU at the Black Sea, both in terms of consolidating democracy domestically, and of favoring stability and regional cooperation?
4.How do frozen conflicts (such as those in Transnistria, South Ossetia, Abkhazia, and Nagorno Karabach), and more generally, how do identity/ethnicity issues affect democratization and domestic political regimes?
The proposals for contributions shoud be in English or French, no longer than 600 words. Please send also the name and affiliation of the author with a short biography. The deadline for the submission of the article proposals is February 28, 2010. Please submit your article proposals to both the following mail addresses:
Prof. Jean-Michel de Waele, jmdewael@ulb. ac.be
Dr. Ruxandra Ivan, rivan@ulb.ac. be
You will receive notice of acceptance by March 15, 2010. The final version of the accepted articles should be submitted by June 1st, 2010.
Le monde de la Mer Noire à l'époque des démocratisations Appel à contributions pour la révue Transitions, Editée par l'Institut de Sociologie, Université Libre de Bruxelles et l'Institut Européen, Université de Genève
20 ans après la chute des communismes en Europe centrale et orientale, les transitions vers la démocratie et l'économie de marché dans ces pays sont finalement achevées. L'Europe centrale et orientale est devenue une région stable qui ne risque plus les troubles des années 90. Mais, plus à l'Est, la situation est complètement différente. Dans les années 2000, les transitions se sont déplacées à l'Est de l'Europe de l'Est, où elles continuent encore, mais, pour la plupart, avec des
chances contestées de déboucher sur de vrais régimes démocratiques. L'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie, l'Azerbaijan et même la Russie ne sont que quelques uns des pays qui ont attiré récemment l'attention des chercheurs, car ils suscitent toute une série de questionnements concernant leurs régimes internes et leur comportement international.
Les raisons de l'intérêt que suscite cette région du point de vue de la science politique tiennent à la complexité des enjeux qui la circonscrivent. Enjeux géopolitiques, d'abord, car il s'agit de la région de la Mer Noire, point de carrefour entre l'Est et l'Ouest, mais également entre la Russie et le Moyen Orient. Enjeux sécuritaires, dans le sens qu'a pris ce mot dans les dernières décennies, lorsque les scientifiques ont montré que l'insécurité peut provenir non seulement des armées ennemies, mais aussi des flux migratoires, du trafic transfrontalier et même de la pollution. Enjeux énergétiques, à l'heure où la question de l'approvisionnement en pétrole et en gaz russes et d'Asie centrale est sur l'agenda de l'Union européenne, et dans les conditions où la Géorgie est la clé de la route Asie Centrale – Turquie, et l'Ukraine – la clé de la route nordique. Tout cela fait en sorte que la région de la Mer Noire soit à la fois l'objet de la préoccupation de la Russie (à travers sa politique de « l'étranger proche »), de l'Union européenne (la
Politique de Voisinage et, plus récemment, le Partenariat à l'Est) et des Etats-Unis (la politique du Moyen Orient élargi). Cependant, on assiste à une multiplication accélérée des initiatives de coopération dans la Mer Noire, plusieurs Etats essayant de se promouvoir comme chefs de file de ces coopérations. La Turquie et la Russie sont les deux grands acteurs qui partagent un condominium sur la zone, mais il y a également des tentatives de l'Ukraine et même de la Roumanie de gagner plus de poids international à partir de leur position géostratégique.
Tous ces enjeux internationaux ont un impact non négligeable sur les régimes politiques de la région, qui souffrent en plus de certains problèmes endémiques, comme l'instabilité politique, la mauvaise gouvernance, les réseaux de criminalité organisée ou l'échec de l'Etat.
L'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles et l'Institut Européen de l'Université de Genève invitent les chercheurs à proposer des articles pour un prochain numéro de la revue Transitions sur la problématique générale des transitions
démocratiques dans les pays de la Mer Noire. Plus précisément, les articles devraient aborder l'une des thématiques suivantes:
1.Peut-on parler d'une « région » dans le cas de la Mer Noire? Quels sont les intérêts communs partagés par les pays de l'ancienne URSS, les trois Etats-membres de l'UE dans le voisinage de la Mer Noire – la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie, et un pays membre de l'OTAN – la Turquie? Leurs différences sont-elles plus significatives que les dynamiques de coopération?
2.Quels sont les facteurs qui influencent les transitions démocratiques dans les anciens pays de l'URSS à la Mer Noire? Quelle est la relation entre l'énergie, la géopolitique, la conditionnalité occidentale ou russe et la démocratisation?
3.Quel est/pourrait être le rôle de l'UE à l'égard de la région de la Mer Noire, tant en termes de consolidation des démocraties, qu'en termes de promotion de la stabilité et de la coopération régionale?
4.Comment les conflits glacés (comme ceux de la Transnistrie, de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie ou du Haut Karabach) et, plus généralement, les questions identitaires et ethniques affectent-ils la démocratisation et les régimes politiques internes?
Les propositions de contributions doivent être rédigées en Anglais ou en Français et ne pas dépasser 600 mots. Elles doivent être accompagnées du nom et de l'affiliation institutionnelle de l'auteur et d'une courte notice biographique. Les propositions doivent parvenir aux deux adresses suivantes avant le 28 Février 2010:
Prof. Jean-Michel de Waele, jmdewael@ulb. ac.be
Dr. Ruxandra Ivan, rivan@ulb.ac. be
Les propositions acceptées seront notifiées avant le 15 Mars 2010. La version finale des articles acceptés devra être envoyée avant le 1er Juin 2010.
Damiana OTOIU
CEVIPOL - ULB
Institut de Sociologie
44, Avenue Jeanne
1050, Bruxelles
Tél: +32(0)26503449
+32(0)486604730
http://www.cevipol.site.ulb.ac.be/fr/membres_otoiu-damianagabriela.html
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